Liaisons Dangereuses

C’est un lieu paisible où les âmes des humains ayant mené une vie pure connaissent la béatitude éternelle, ce sentiment de joie et de bonheur infini que provoque la présence ou plutôt l’omniprésence de Dieu. Situé non loin de Eden, il rassemble un jardin où poussent, en massifs d’harmonies différentes, des fleurs dont la beauté est incomparable avec celles que l’on trouve sur terre, mais aussi des habitations et des abris, des kiosques en pleine nature et mille petits abris.

Dans le Royaume des justes, la notion de propriété n’existe pas, chacun y vit où et comme bon lui semble, puisque seuls les vertueux ont accès à cet endroit après leur mort. Plusieurs petits ruisseaux traversent cet endroit pour venir se jeter dans le Fleuve Euphrate qui coule à Eden à l’endroit où le royaume touche le Jardin. On peut y trouver des anges, mais surtout les âmes des saints qui aiment à résider auprès de leurs semblables, les âmes humaines. Ce royaume est gardé par Saint Pierre qui juge de la pureté de l’âme à accueillir et détient les clefs de la grille d’or marquant l’entrée dans ce premier cercle du paradis.

Premier jardin créé par Dieu au Commencement, au sein duquel il mit le premier homme, Adam, le premier jardinier. L’immense jardin est peuplé de bêtes amicales, d’arbres agréables à la vue et aux fruits comestibles, de fleurs dont les fragrances embaument délicatement les nez des anges qui désormais se promènent et prélassent dans cet endroit de merveille. Il y fait toujours bon, les saisons ne changent pas, c’est un éternel printemps à la température agréablement fraiche, où jamais il ne pleut et où le vent n’est qu’une brise légère qui caresse les peaux sensuellement. Tous les anges et archanges, ainsi que les autres créatures célestes, les séraphins et les chérubins à l’apparence de petits enfants ailés, aiment à s’y promener, seul ou à plusieurs.

Au centre du jardin, prenant leurs racines dans un étang d’eau cristalline, se tiennent côte à côte, immenses, l’Arbre de la Connaissance, au tronc gris sombre qui s’ouvre vers un feuillage bleu vif ; et l’Arbre de Vie, au tronc gris pâle et au feuillage écarlate. Mais Eden fut aussi le théâtre, jadis, de la rébellion de Lucifer et de ses acolytes. Il n’en reste aujourd’hui plus la moindre trace, la pureté a repris ses droits.

A Eden coulent quatre fleuves. Il y a d’abord le fleuve Pishôn, qui entoure presque Eden et le sépare des terres de Havila. C’est un large fleuve aux eaux dangereuses, car le courant y est fort et la température en permanence glacée. Il offre cependant du côté d’Eden de très jolies plages de sable blanc, cachées dans des criques parmi les petites falaises qui entourent ses rives.

Le deuxième fleuve est le Gihôn, qui coule au sud–est de l’immense jardin, et ses eaux sont calmes et chaudes, pleines de poissons et de coquillages, invitant à la baignade bien que ses berges soient difficiles d’accès.

Les deux derniers fleuves sont le Tigre et l’Euphrate, les fleuves jumeaux qui coulent au nord, d’ouest en est. Le premier serpente calmement et voit ses eaux regorger d’oiseaux marins qui aiment les forêts qu’il traverse pour y faire leurs nids. Le second a des eaux parfois calmes et parfois bouillonnantes, mais toujours d’un étrange bleu-vert fascinant. Il coule parmi les plaines et nombreux sont les anges qui aiment se promener en suivant son cours.

Cité de Lumière, cette ville est la demeure des Archanges, des Anges et bien sûr le lieu de résidence de Dieu, là où il a Son trône. Elle s’étend à perte de vue sur les flancs de la montagne qui domine Eden au Nord-Ouest. Toute de pierre blanche étincelante, rien n’y manque pour ses habitants : il y a nourriture et boisson à profusion, chacun y a ses propres quartiers ou maisons.

Dans le Palais on peut assister à des spectacles de musique, de théâtre, de chant, ou simplement participer aux réjouissances qui ne manquent pas, car ce n’est pas parce qu’on est au paradis qu’on ne peut se distraire. Tout est une question de mesure et de savoir vivre. C’est également là que peuvent venir se reposer et se régénérer les anges blessés.

Ici fut mené le gros de la bataille de Lucifer et des Anges rebelles contre Dieu, et malheureusement il reste dans certaines rues les effets de leur passage : pierres brûlées, tâches de sang, bouquets de fleurs à la mémoire des anges défunts.

U.N.A.M ou Université Nationale Autonome du Mexique est la plus grande université du pays et l'une des plus importantes du continent sud-américain et du monde hispanique. Elle est fondée en 1551 sous l'égide du vice-roi Don Luis de Velasco, et obtient son autonomie en 1929.

C'est en 1950 qu'elle s'installe sur l'immense campus qui comprend plus de 300 000 étudiants et professeurs, au sud de Coyoacan. Toutes les disciplines y sont enseignées, par les meilleurs professeurs et chercheurs du pays, dans les 18 facultés et la vingtaine d'écoles et instituts qui lui sont affiliés. Il y a un grand nombre d'étudiants étrangers, notamment d'origine hispanique mais pas seulement. Les grands lieux de l'université sont les bâtiments du rectorat, son immense bibliothèque, et son centre hospitalier universitaire.