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D.E.S.C.R.I.P.T.I.O.N P.H.Y.S.I.Q.U.E

D.E.S.C.R.I.P.T.I.O.N M.E.N.T.A.L.E

A.P.T.I.T.U.D.E.S

Pouvoir

Comme tous les Démons de la Luxure, il peut provoquer un poussée de libido chez une personne qu'il touche et donc frayer avec pas mal de personnes sans le moindre problème. L'utilisation de cette capacité est quand même limitée à trois fois par jour.

Combat

Flavus aime se battre et rate rarement une occasion de se perfectionner. Il est plus à l’aise en terrain découvert que dans les lieux un peu étroits, comme les petites rues et les petites pièces ; bien qu’il connaisse parfaitement ses limites depuis le temps, il a tendance à être plus maladroit, plus circonspect dans un lieu fermé, comme s’il ne savait pas très bien quoi faire de son grand corps, comme s’il avait peur de se cogner. Il a pu obtenir une lame forgée dans le fer des Enfers, très simple, un peu noircie, mais il peut se battre avec d’autres armes au besoin, à commencer par ses poings. C’est un démon imaginatif qui sait improviser.

H.I.S.T.O.I.R.E

Flavus a été un homme avant d’être un démon. Il garde très peu de souvenirs de cette période, mais ce trou de mémoire ne le perturbe absolument pas. Il sait qu’il est né en 193, au cœur de l’Empire Romain, et qu’il est issu d’une riche famille, car il n’a connu ni le froid ni la faim. Il était le dernier de la fratrie, ou pas loin, car les autres le tourmentaient sans cesse, spécialement ses frères, qui lui frottaient le corps avec des plantes urticantes et qui lui volaient ses vêtements après leurs baignades dans les cours d’eau. Il a eu un glaive dans les mains au moins une fois ; il suppose donc qu’il était destiné à être soldat, ou quelque chose du genre. Quelque chose lui dit qu’il n’a pas suivi cette voie, et qu’il a plutôt choisi son propre chemin. Il est peut-être devenu vagabond. Ou acteur. Ou un autre métier invitant à la débauche, et aiguisant l’amour des belles tenues. Il sait qu’il a pris du bon temps, c’est un point qui ne fait aucun doute. Avec les femmes, avec les hommes, avec les jeunes filles promises à d’autres, avec les vierges, avec les femmes délaissées par leur mari, avec d’autres garçons vagabonds, avec de vieux libidineux, avec de jeunes éphèbes... Toute expérience était bonne à prendre, et il n’en avait jamais assez. Il est quasi sûr d’avoir croisé un démon de la Luxure, ou une démone. Ils ont couché ensemble, certainement ; il a essayé de lui arracher son savoir, à tous les coups ; peut-être même ont-ils eu un pacte, il ne sait plus. Il sait qu’il n’est pas mort bien vieux, par contre. Il est tombé directement aux Enfers, il avait bien trop péché dans sa vie pour que d’autres portes s’ouvrent à lui.

Soit sous l’influence du démon de la Luxure qui avait croisé sa route, soit parce qu’il avait péché avec un bel enthousiasme dans sa vie, à moins que ce soit un mélange des deux, il fut greffé aux rangs des démons de la Luxure. Il a oublié cette partie de sa vie aussi, tout ce qui touchait à un éventuel jugement et à sa transformation, mais il se souvient de sa satisfaction lorsque son nouveau statut se trouva confirmé. Il trouvait que ce rôle était un rôle à sa mesure, et il s’appliqua pour montrer ses capacités aux démons supérieurs, dès l’an 300. Il considérait Asmodée comme la plus délicieuse des créatures et faisait donc tout ce qui était en son pouvoir pour lui plaire, sur Terre comme aux Enfers. Son rôle de Tentateur l’amena très souvent parmi les mortels, et il suivit d’un œil distrait le déroulement de leur Histoire, finalement assez peu intéressé par leur sort sur le long terme. Il assista à la Chute de l’Empire Romain sans émotion, puis traîna ses guêtres en France, pendant le Moyen-Age. Il rôda notamment autour d’une abbaye bretonne vers 928, ayant eu vent de la présence d’un dragon, mais la présence d’Exécuteurs l’encouragea finalement à rebrousser chemin. Courageux mais pas idiot... Friand de challenge, néanmoins, il s’attaqua à d’autres hommes de foi, ailleurs en France, et en Espagne, et finit par tomber sur un ange de la Chasteté. Il battit en retraite après un combat plus que bref, car la créature était clairement plus guerrière et plus expérimentée que lui. Echaudé par cette défaite, Flavus prit le temps de s’entraîner avec différentes armes, en Enfer et sur Terre, dans la perspective d’autres rencontres. Il ne retourna pas voir l’ange de la Charité, même si l’envie de s’en prendre à sa Vertu, dans les deux sens du terme, ne lui manquait pas ; Asmodée ne semblait pas spécialement encourager la débauche des anges, et Flavus avait des tas de proies tout aussi intéressantes, et moins dangereuses, sous la main. Hybrides et mortels s’alignaient sur son tableau de chasse.

Il conclut plusieurs pactes, essentiellement en Europe, et presque toujours avec de simples mortels. Sa route croisa celle de quelques djinns, mais aucun d’entre eux ne parvint à le lier à vie, ce qui convenait très bien à Flavus – avoir le même pactisant plusieurs siècles aurait eu des allures de punition pour lui. Il a testé plusieurs couvertures sur Terre, mais le monde de la couture et la protection des personnes ont indéniablement sa préférence. Il apprécie l’activité des grandes villes et leur évolution incessante, avec l’apparition de cent nouveaux gadgets chaque année, pour le plus grand plaisir des Gourmands ; mais semer la zizanie dans les petits villages et dans les bourgs, où tout le monde connaît tout le monde, ne lui déplaît pas. Il traîne de plus en plus à Mexico ces dernier temps, car c’est là-bas qu’il se passe des choses intéressantes ; et c’est là-bas qu’Asmodée veut traîner, donc...

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V.O.U.S