Liaisons Dangereuses
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 ПΛΔΞ in Σ√Λ

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Ambre Roja
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Ambre Roja

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MessageSujet: ПΛΔΞ in Σ√Λ   ПΛΔΞ in Σ√Λ EmptyMer 6 Juil - 13:35

Bref, puisque demandé par Sohan, je poste pour le moment juste un One shot de fanfiction, inspiré de Tsubasa Reservoir Chronicles de Clamp, avec les personnages Kurogane et Fye, en couple parce que, en fait, Kurogane x Fye c'est mon premier couple yaoi. Ok, ça date, mais ils sont mimi comme ça tous les deux.

Bref, le texte, court, et pas génial, malgré une correction de dernière minute. Je préviens, les allergiques à la guimauve, passez votre chemin, je devais être en manque de douceur ce jour là. [musique en cliquant sur le titre]

Disclaimer: les personnages de Clamp sont à Clamp, les autres sont à moi, ainsi que le monde décrit.

Citation :
L'Eveil

ПΛΔΞ in Σ√Λ Trc_ea10
Image@PandaPlui
Fye est le blond, Kurogane le brun

Des gazes de soie multicolores, des fleurs blanches aux pétales doux comme du velours, un parfum léger, à la fois nostalgique et vibrant, passionné, un monde de sensations toutes plus inconnues et incongrues les unes que les autres assaillaient l’esprit contemplatif et émerveillé du rêveur. Il n’avait jamais, de son existence, fait de voyage onirique aussi délicieux. Un sentiment de paix intense, de calme, de… bonheur sans doute l’enveloppait. Il savait pourtant qu’il était proche de l’heure fatidique de l’éveil, chose cruelle en ce bas monde, qu’il repoussait de toutes les forces de sa volonté embrumée ; car même s’il savait que ce monstre horrible qui l’appelait de plus en plus serait doux quand il l’embrasserait pour le livrer à la réalité du monde, le songe était un étrange paradis qu’il devait à tout prix retenir, de toute son âme. Il s’y sentait bien, parfaitement bien, simplement bien. Il y était à sa place. Il aimait se sentir couché dans cette herbe d’argent, à regarder les fleurs faire pour lui leur étrange ballet, mêlant la valse et les pas de deux, virevolter sous ses yeux céruléens. Mais les boutons de pivoine, les lys et les lotus, doucement, s’évanouissaient dans les longs voiles aux couleurs pastel qui tombaient du ciel infini. Les danseuses vêtues de pétales s’enfuyaient pour ne plus revenir, la brise légère qui était leur musique s’étiolait. Malgré le dormeur, le rêve s’en allait.

Un doux visage se forma. Une jeune fille à la peau diaphane, et dont longs cheveux couleur de la nuit encadraient deux grands yeux, qui mêlaient avec art et finesse le rubis et l’améthyste, lui murmura : « réveille-toi, petit homme ».

Fay marmonna dans son demi-sommeil que, ne lui déplaise, ce rêve était vraiment très bien et qu’il voulait continuer à dormir. Un rire cristallin, léger et tendrement moqueur emplit un instant la pièce. Cette fois, Fay ouvrit les yeux, totalement dérouté. Il posa son regard d’azur, embrouillé, sur la pièce dans laquelle il se trouvait. Une chambre. Bien. Quoi de plus normal, en même temps, quand on vient de s’éveiller ? Malgré la pénombre de la nuit qui s’achevait doucement, Fay nota que la pièce était spacieuse, les murs blancs tendus de soie transparente d’un beau bleu pastel. Les meubles, d’un bois sombre, étaient finement ouvragés, et habillaient avec élégance l’espace de ce lieu pour le moins somptueux. Il faisait déjà très doux, bien que le soleil n’ait pas encore percé les hautes montagnes qui abritaient la Capitale des humains vivants en ce monde. Fay laissa son regard s’attarder sur le paysage sauvage et fier qu’il devinait à travers les rideaux. Il soupira d’aise. Il était vraiment bien ici. Quelque chose, ou quelqu’un, de chaud et réconfortant, le tenait étroitement enlacé.

Kurogane. Le ninja dormait paisiblement dans son dos, et il le serrait jalousement contre lui. Pourtant, depuis le début de leur long voyage, le fier guerrier de Nihon n’avait pas fait grand-chose d’autre que de grogner ou hurler quand on en venait au mage blond. Le guerrier, sous ses airs de brute, était fin observateur, et ses yeux écarlates perçaient le regard cobalt de Fay. Kurogane VOYAIT Fay. Le vrai, celui que le magicien prenait tant de soin à dissimuler derrière des sourires, pour ne pas inquiéter les enfants, pour ne pas les laisser le connaître, pour les protéger à sa manière, les protéger… de lui-même avant tout. Du traitre qu’il savait être. De l’affection que malgré lui il éprouvait pour eux, ses compagnons de voyage. Les protéger de la glace qui habitait son cœur et rongeait son âme exsangue. Kurogane, pourtant, semblait pouvoir lire en lui aussi facilement qu’il maniait le katana. Fay avait changé à cause de cela, sans même s’en rendre compte, petit à petit. Le regard qu’il posait sur le ninja, de l’indifférence qui aurait dû rester la sienne, s’était métamorphosé. Il s’était teint de tendresse, puis, sans que le mage ne puisse y faire quoi que ce soit, l’innocence fut perdue, et, à son corps défendant, il se mit à poser sur le beau brun un regard empli d’amour, d’un amour interdit, qu’il cachait du mieux qu’il le pouvait, qu’il refusait même de voir, de reconnaître. Il ne pouvait pas, lui, le pion de leur ennemi commun, celui que l’assassin des parents du beau brun tenait entre ses mains, se permettre de tels sentiments. Il devait penser à son jumeau dont il avait pris le nom, enfermé dans la glace, à son protecteur devenu fou, Ashura-ou, endormi dans l’eau froide. Cependant le cœur avait ses raisons que la raison ignorait, et le magicien s’éveillait à la vie, son âme se réchauffait peu à peu, comme dans ses rêves le noir froid et pesant s’était transformé en champ de ballerines aux corps de pétales fleuris.

Mais depuis la veille au soir, ses tourments avaient pris un nouveau tournant : Fay était éperdument amoureux de Kurogane, il le savait, et à cette idée les flammes de la passion dévoraient le regard autrefois aussi calme et limpide que la mer, aussi illisible que les flots dont ils semblaient composés. Le mage ne comprenait pas ce qui avait pu pousser le brun à le prendre dans ses bras la veille au soir, il ne savait mettre le doigt sur ce qui avait pu arriver pour que le grand guerrier regarde l’enfant perdu qu’il était. Mais cela n’avait plus d’importance. Kurogane lui rendait son amour, il lui donnait un nouveau souffle, le faisait s’ouvrir au soleil et à la chaleur. Fay eut un sourire en pensant à une de leurs connaissances. Bien sûr, il y avait toujours cette réponse là. Le destin. Pourquoi pas ?

Depuis qu’il avaient atterri dans ce monde, tout semblait devoir être parfait. A peine arrivés, Kurogane écrasé par Fay, qui avait amorti le gamin qui tenait la princesse qui serrait Mokona dans les bras, bref, l’atterrissage qui ne manquait pas de faire râler le brun après la boule de poil, de l’aide leur avait été proposée.
Ils avaient atterri sur le Saint Plateau, ainsi nommé puisqu’il regroupait les sept temples et l’entrée de l’escalier, long et tortueux, menant au Palais impérial. Des prêtresses vêtues de noir et de rouge étaient accourues, et leur avaient proposé des soins. Une autre religieuse, portant de très légers vêtements couvrant à peine sa pudeur, de quelques voiles dont la couleur pale était indicible et couverte de tatouages argentés, les avait priés de la suivre et les introduisit au palais, où l’empereur, un homme dans la trentaine, leur offrit l’hospitalité avec beaucoup de gentillesse. Cet homme, leur fut-il expliquait, était un Sage qui avait suffisamment de clairvoyance et de diplomatie pour maintenir les humains en laisse et les ‘Lunaires’ –apparemment d’autres races tombées des lunes qui entouraient la planète- à distance, sans que la guerre n’éclate. Le soir venu, la même prêtresse, qui appartenait au temple de la magie ou de l’esprit, Fay lui-même n’avait pas trop bien compris, avait présenté la plume à Sakura, et lui demanda quand elle voulait la récupérer. La princesse, embarrassée, ne sut que répondre.
« C’est ma déesse, Elnaya, qui m’a rendu visite hier et m’a avertie de votre venue. La plume est arrivée dans notre pays si longtemps que nos sages ne savent le dire, mais nous l’avons conservée sous scellés, car son pouvoir est grand et n’importe qui peut y faire appel. Nous ne voulions pas qu’elle cause la discorde, car nous, qui voyons l’Esprit et l’Energie des choses, savons reconnaître un fragment d’âme quand nous en voyons un. C’est Elnaya elle-même qui l’a scellée, de son vivant, pour que nul ne puisse en faire une mauvaise utilisation. J’ai été choisie par Notre Dame pour vous la remettre, faites moi juste savoir votre bon plaisir. »
C’est ainsi que, pour la première fois depuis le début de leur voyage, qui comptait à présent de nombreuses destinations, Sakura pût récupérer une plume juste en le demandant gentiment. L’Empereur les avaient conviés à prendre autant de repos que bon leur semblerait. Et Fay s’était invité, sans se souvenir comment, dans la chambre du ninja, qu’il n’avait pas quittée depuis. Leurs jeux de chat et de souris avaient finis en soupirs torrides et en cris étouffés, leurs corps alanguis et enlacés glissant dans un sommeil réparateur que l’esprit du lieu rendait propice. Le Palais, pourtant, n’était pas accessible à la magie, il était même bâti de sorte à ce qu’aucune magie ne puisse fonctionner en cet endroit.

Dans les bras de son amant, Fay soupira et sourit. Il venait de comprendre. « Elnaya », murmura-t-il en se remémorant le beau visage de la jeune fille qui l’avait tiré de ses rêves. Le blond se dégagea en douceur des bras pour le moins possessifs de Kurogane, tout en prenant soin de ne pas l’éveiller, prit le drap, s’enroula dedans, et, s’asseyant sur le bord du lit, il contempla le ninja. Sa peau mate, un peu rugueuse, restait sensuelle sous ses doigts, il sentait ce délicieux mélange d’épices et de forêt après l’orage que lui évoquait la fragrance du bel homme brun assoupi. Ses traits étaient parfaitement détendus dans son sommeil, et Fay se prit à contempler un instant la finesse et la régularité du beau visage du guerrier. Il eut un petit sourire quand son regard se posa sur ses cheveux, toujours en bataille, toujours en épis dressés sur sa tête. Non, finalement, Kurogane ne prenait jamais la peine de se coiffer, il n’en avait pas besoin. Passant une main dans sa propre chevelure dorée en désordre, il se leva et sortit sur le petit balcon. Le tissu blanc du drap se froissait dans son sillage et faisait de légers froufrous.

Il s’accouda à la balustrade pour saluer l’apparition de l’astre du jour sur la Cité Evanescente, la capitale de l’Empire humain d’An’Ishrin, s’il avait bien tout saisi la veille au soir. D’un œil distrait, il observait en contrebas les jardinier s’activer et disparaitre de son champ de vision après une certaine distance, car la pierre qui servait de matériau à la ville volante –un monument colossal de plusieurs millions d’habitant répartis sur sept étages en ‘plateaux’- rendait chaque chose invisible à quelques centaines de mètres de distance. Ainsi, les jardins aux perspectives florales et arboricoles étudiées s’ouvraient sur une plaine dans laquelle serpentait un fleuve aux eaux bleu saphir. C’était l’automne, ce que les gens de ce monde nommaient le ‘temps-pluie’ mais la pluie ne s’était pas encore abattue sur les terres aux arbres qui rougeoyaient, se parant de chaleureuses couleurs. Le paysage offrait ainsi des teintes superbes de touches ambrées, ocre et vermillon parmi quelques verts sombres des sapins et des conifères de toute sorte sur les flancs escarpés de la montagne qui lui faisait face. L’air apportait pourtant des relents de pluie et le vent du nord sentait le sel et la neige à la fois. La ville aérienne flottait entre deux massifs montagneux escarpés, au nord, la Barrière, et au Sud le Massif du Mont Eternel, avait-il appris en feuilletant un livre. Ce-dernier montait d’ailleurs, droit et fier, haut dans le ciel et sa cime était auréolée de nuages en permanence, de sorte que n’ul n’en voyait jamais le pic. Les plus croyants arguaient que les Dieux Gardiens résidaient là-haut, sur les nuages, comprit le mage la veille lors du dîner où il se passionna pour les débats théologiques de ce monde.

Dans son dos, Kurogane remua un peu, puis s’éveilla. Il ouvrit un œil, puis l’autre, et fit un effort de mémoire colossal pour comprendre où il était et ce qu’il faisait, nu comme au jour de sa naissance, dans un grand lit, entouré de ses habits et de ceux de Fay éparpillés dans une pagaille sans nom sur le sol. Cela ne lui ressemblait pas, de maltraiter ainsi ses affaires. Le chemin se fit, péniblement, tandis que ses pensées faisaient défiler les images de la soirée de la veille puis… de leurs ébats. Une légère rougeur monta à ses joues, ses lèvres s’étirèrent d’un sourire qui aurait été malicieux sur quelqu’un d’autre que lui. Cherchant l’objet de ses pensées d’un regard, il le surprit en train de rêvasser sur le balcon, dans une position nonchalamment tentante, inconscient qu’il était un appel à la débauche pour son amant. Il lui en avait fallu, du temps, pour attirer le mage dans ses rets. Sortant le rejoindre, il passa un bras possessif autour de la taille fine du blond, sa main libre caressant la peau d’albâtre de l’épaule nue du blond. Il noya un instant son visage dans la chevelure dorée et sourit en sentant son amant se lover contre lui. Il déposa un léger baiser sur son oreille, et murmura :

« Tu aurais pu me laisser un peu de draps, tu sais ».

Voilà, certaines pourraient reconnaître les lieux décrits, je pense. A pluche.
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Sohan E. Andrés

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MessageSujet: Re: ПΛΔΞ in Σ√Λ   ПΛΔΞ in Σ√Λ EmptyMer 6 Juil - 15:07

Mais eu pourquoi ya pas de suite ? *^*
J'aime, c'est mignon, fin tout léger, on imagine très bien ce qui a pu se passer la nuit en question xD
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Méphistophélès
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MessageSujet: Re: ПΛΔΞ in Σ√Λ   ПΛΔΞ in Σ√Λ EmptyMer 6 Juil - 20:10

Y'a pas de suite parce que, j'ai pondu ça un jour comme ça, je me suis réveillée un matin en rêvant du monde de mon roman et comme j'avais joué du Kuro x Fye la veille avec ma Best sur msn, ça m'est venu tout seul. C'est juste un OS pour te faire plaisir, le seul qui non seulement soit potable et ne demande pas trop de correction mais fasse également moins de 5000 mots ^^ Le reste, j'ai la flemme de corriger pour le moment. Mais je suis contente que tu aies aimé.
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Sohan E. Andrés

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MessageSujet: Re: ПΛΔΞ in Σ√Λ   ПΛΔΞ in Σ√Λ EmptyMer 6 Juil - 20:14

Tu sais moi du Fye Kurogane je ne peux qu'aimer, j'ai trop bavé dessus, mes TRC sont encore tout collant xD
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MessageSujet: Re: ПΛΔΞ in Σ√Λ   ПΛΔΞ in Σ√Λ Empty

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