_______________________________

D.E.S.C.R.I.P.T.I.O.N P.H.Y.S.I.Q.U.E

D.E.S.C.R.I.P.T.I.O.N M.E.N.T.A.L.E

H.I.S.T.O.I.R.E

______________I – La Naissance_________________

Seule, isolée en ce monde, elle brillait, tranquillement, ignorant que bientôt, elle n'aurait plus cette forme qui était en ce moment la sienne. Elle ignorait que Dieu la choisirait pour devenir non plus une, mais deux étoiles, brillantes l'une comme l'autre de mille feux. Pour l'instant, elle n'était qu'une étoile, seule, gravissant dans l'univers, ignorant que dans peu de temps, elle deviendrait deux. Deux entités aussi différentes l'une que l'autre. D'une étoile unique, Dieu en façonna deux, deux étoiles moins fortes, mais qui brillaient autant l'une que l'autre. Quand il insufflait le Courage à l'une, l'autre devint la Foi, la capacité de croire toujours en lui, même devant les nuages et la noirceur des ténèbres. A l'un la capacité de se défendre, à l'autre la possibilité de soigner les blessures. Ils sont deux, mais ils ne forment qu'un tout. Les deux visages d'une même étoile.

Pendant une infinité de temps, il façonna ses deux âmes, ces deux êtres, insufflant à chacun des compétences et des savoirs différents. Deux âmes complémentaires, l'une allant pour combler les lacunes de l'autre. Deux âmes qu'il façonna, pendant longtemps, pour donner naissance à ces deux êtres si différents et pourtant... Les Jumeaux, les deux Archanges, le Courage et la Foi, les deux étoiles qui gravissaient désormais autour du centre de gravité de celle qui autrefois était une. Ainsi naquirent les Jumeaux, même si certains l'ont oublié, choisissant de murmurer que Sandalphon n'est autre qu'un ancien prophète.

______________II – La Maison de Guérison_________________

Il n'avait aucune notion de temps passé entre sa création et le moment présent. Le temps en ce monde n'était qu'une notion éphémère, qu'une idée qui passait, sans pour autant avoir d'emprise sur lui ou les autres êtres qui l'entouraient, à l'exception des plantes. Il avait été étonné, de les voir ainsi grandir, fleurir, puis mourir, pour recommencer ce cycle éternel. Aucune mort ne semblait réelle dans leur monde. Cela l'avait attiré dans ce bien étrange domaine qu'était le jardinage. Surtout que ce loisir avait la possibilité de le laisser retrouver une quiétude avec ses sentiments, de laisser son empathie se calmer, sûrement dû au fait qu'il côtoyait dans ces cas aucune âme angélique. Il savourait ces moments de répit, avant de retourner vers les autres.

Quand son frère s'orientait vers une vie de solitude et de dévouement exclusif à leur Créateur, le jeune Archange lui se tournait vers les autres, malgré son empathie envahissante. Il affectionnait la présence des autres, sûrement pour combler le manque qu'il ressentait par l'absence de sa moitié. Pourtant il masquait ce sentiment d'abandon qu'il ressentait en voyant partir son frère ainsi, il ne songeait pas à aller contre sa volonté. Il avait foi en sa décision, qui était sûrement la meilleure qu'il pouvait prendre, puisqu'il était le Bras Armé de Dieu. Mais il trouvait cela étrangement dommage. Mais jamais il n'aurait protesté contre cette décision. Il avait foi en son Jumeau, comme en son Créateur et en tous les autres. Tout irait bien tant qu'il avait ce sentiment à leur encontre. Et avec la quiétude du lieu, il n'avait aucune raison de douter, de penser qu'un jour ce monde calme et serein serait ravagé. Mais cela n'est pas encore notre histoire.

Regardant la fleur qu'il venait de planter dans son jardin, l'Archange de la Foi esquissa un sourire en espérant qu'elle se porterait bien, comme toutes celles qui avaient pris place en ce petit coin de paradis dont il s'occupait aussi tranquillement, quand il ne se mêlait pas aux siens. Délaissant son jardin, l'immortel profita de la quiétude du lieu, laissant son empathie se calmer, les sentiments que les autres avait disparaître laissant juste les siens. Quand il s'était rendu compte que de la solitude permettait de calmer son pouvoir, il avait entrepris de s'intéresser à des activités solitaires, pour trouver le juste milieu entre la compagnie des autres et son mental. Un équilibre qui lui permettait de pouvoir vivre presque normalement en compagnie des autres, sans pour autant devenir fou à force de sentir les sentiments des autres.

Saisissant une paire de gants, l'Archange les enfila après s'être lavé les mains. Depuis qu'il avait commencé à travailler la terre, ses mains n'avaient plus cette propreté d'avant, les ongles étaient souvent courts, parfois avec de la terre coincée dessous, il n'y avait rien de très présentable pour un archange, aussi avait-il pris cette habitude de porter des gants. Il avait repris le chemin de la ville angélique, quand un sentiment de peur l'assaillit. De peur et de douleur, s'échappait d'un jeune animal blessé. S'approchant en douceur pour ne pas effrayer le si fragile et petit animal, l'archange le laissa s'adapter à sa présence, pendant qu'il avançait, toujours aussi lentement, cherchant le contact avec l'animal pour l'attraper et le soigner. Bon, il devait avouer qu'il se servait rarement de ce pouvoir de guérison, n'ayant jamais eu un grand besoin de le faire, après tous, les anges guérissaient rapidement... Et sauf les casse-cou, les brûlures des forgerons et autres blessures qui pouvaient arriver rapidement, surtout lors de coups fourrés avec les démons. Pourtant, aucun d'entre eux n'y avait fait attention.

Soignant tranquillement l'animal, avant de l'observer s'éloigner sur ses quatre pattes en courant, comme si aucun membre antérieur venait de souffrir d'une fracture. Étrange animal, qui venait de mettre en place une réflexion dans la tête de l'archange, ce qui donnerait, dans quelque temps naissance aux maisons de guérison, avec l'aval de Dieu. Intendant des lieux, il s'en occupait, enseignant aux demandeurs, soignant les blessés.

______________III – La Révolte_________________

Situé au palais, les appartements de l'archange de la foi avait la simplicité de son habitant, mais également une part de sa personnalité. Le regard pouvait capter les livres qui s'empilait sur le bureaux et sur les étagères. En s'approchant, il était possible de constater que le propriétaire des lieu affectionnait sans aucun doute la médecine et les plantes terrestres, puisque presque tous les livres qui se trouvaient dans l'appartement s'approchaient de ces thématiques. On pouvait aussi observer quelques livres angéliques, portant sur ces sujets. Cependant, un observateur, un peu plus prudent ou attentif que les autres ne se serait pas contenté d'observer la pièce en notant la présence des ouvrages et des plantes. Non, il aurait perçu une pile de papiers tombés au sol, de façon désordonnée et éparpillée, laissant le vent les faire s'envoler pour retomber quelques centimètres plus loin. Cela pouvait paraître étonnant quand on connaissait un peu l'archange. Ordonné, méticuleux, ce petit bazar, anodin pourtant était notable. Si l'observateur quittait son point d'observation et rentrait totalement dans la grande pièce, il aurait fini par trouver l'archange, recroquevillé à même le sol, face contre terre. Mais du pas de la porte, on ne voyait que son bureau, immense et rempli de papier, d'encre et de plumes. Quelques instants plus tôt, il travaillait sur le cours qu'il allait donner, mais tout s'était figé, sans que l'archange ne puisse s'en rendre compte.

Comme toujours, son empathie envahissante et sans contrôle lui susurrait les sentiments des autres personnes se trouvant dans le palais ou aux abords, mais il avait fini par s'y habituer. Non, ce qui l'avait surpris, ce fut la panique, l'inquiétude et la peur, avant qu'un vent de haine, de colère, de mépris ne se lève, venant s'ajouter à ce tumulte envahissant. Sentiments vagues, mais tellement différents de ceux qui l'habitaient, qu'ils étaient douloureux. Pourtant, l'espace d'un instant, Sandalphon avait voulu se lever pour non seulement comprendre l'origine de ce tumulte, mais aussi s'occuper des maison de guérison, puisque Raphaël ne le pouvait. Mais sa tentative l'avait mené à s'écrouler, face contre terre, devant la puissance constante de la colère. Faiblesse devant ces sentiments si puissants, jamais l'archange n'avait pensé que son empathie le clouerait ainsi, si pitoyablement au sol. S'il avait pu verrouiller son empathie, comme son jumeau, il l'aurait fait, mais rien ps même une vague de contrôle pour taire ces sentiments. Affalé, face contre le froid parquet qui le soulageait légèrement, mais tellement peu. En fait, cela ne le soulageait pas tellement, cela suffisait pour le faire garder conscience, mais il n'aurait su dire où il se trouvait, devant la violence des sentiments, comme si rien ne pouvait calmer tant de rancœur. Mais d'où provenait-elle ? Et pourquoi ? Ces questions pour l'instant demeureraient sans réponse.

Recroquevillé, l'archange murmurait des suppliques pour que cela s'arrête, pour que cette haine, si vicieuse, si malsaine arrête de l'envahir et de l'étouffer. Mais ses murmures et ses sanglots n'arrivaient dans les oreilles de personne. Seul dans cette souffrance, dans cette torture mentale, sans possibilité de sortir, tant que ce qui faisait rage au dehors ne se calmait pas. Il n'entendait pas les coups qui avaient retenti contre sa porte, pour qu'il vienne et à qui seul le silence avait répondu, même si une oreille attentive aurait entendu les sanglots, les supplices et les gémissements de douleur de l'archange. Mais avec le brouhaha de la bataille qui ravageaient les lieux, personne n'avait su tendre l'oreille et tous étaient repartis aussi seul qu'à leur arrivée. Une nouvelle montée de haine, avec de la déception, de la fureur et une grande douleur l'envahit, laissant un cri de pure souffrance s'échapper de ses lèvres. Comme si quelqu'un lui arrachait les ailes. Douleur insoutenable, pire que ce qu'il avait pu supporter jusque là. L'inconscience salvatrice s'empara de l'archange. Il aurait été bien incapable de dire combien de temps s'était écoulé, quand il reprit vaguement conscience.

Il peinait à situer ce qui s'était passé quelques instants plus tôt, une sensation de lassitude et de fatigue qui s'emparait de lui, quand son empathie lui criait encore souffrance, peine et douleur. Mais tellement bien moindre que celles qui l'avaient assiégé avant. Elles n'étaient que souvenirs, mais rien que d'y penser, il frissonna. Sa seule envie à ce moment précis était de s'isoler, se murer encore plus dans la solitude, même s'il savait qu'aucune solitude n'effacerait ces souvenirs. Se redressant avec lenteur, l'archange savait qu'il devait aller aux nouvelles, savoir ce qui avait pu se passer pour qu'autant de sentiments le tourmentent. Mais ses gestes étaient lents, maladroits. Effaçant les traces des larmes qui avaient coulé, il finit par sortir de ses appartements et du palais. Rapidement, il comprit que quoiqu'il se soit passé, la ville était meurtrie. Et si la ville l'étaient, les habitants aussi. Il devait aller aux maisons de guérison, aucun doute qu'il y trouverait les informations dont il avait besoin, mais il devait aussi s'occuper de l'intendance. S'envolant rapidement, l'archange entendait des plaintes, des gémissements, en plus de l'odeur de sang et de brûlé qui envahissait le lieu. Pour la première fois, Sandalphon avait peur de ce qu'il découvrirait.

Se posant à proximité des maisons de soin, il observa l'agitation qui s'était emparée de ce lieu si calme d'ordinaire. Mais en dehors de cette aspect ruche en pleine essor, il captait de nombreux sentiments de genre divers et varié. De la peine, du désarroi, de la lassitude, de la fatigue, de la douleur, des interrogations et quelques bribes de haine et de colère. Fermant les yeux une dernière fois, l'immortel s'interdit de penser à quoique ce soit, s'efforçant de masquer sa lassitude du mieux qu'il pouvait. Seulement ceux qui le connaissait assez verrait ce sentiment, pour les autres, il n'avait que son apparence rêveuse.

S'approchant d'un pas lent, mais d'une apparence ferme et décidé, l'immortel entendait vaguement les murmures que soulevait son apparition. Des murmures du style "pas trop tôt", des "il était où celui-là quand ils avaient besoin d'aide" et autres charmantes remarques toutes aussi adorables et sympathiques. Mais aucun mot ne franchit ses lèvres, il n'avait ni le temps ni l'envie de s'expliquer. Plus tard. Quand il aurait du temps, quand il aurait pu se reposer... Le pire était qu'il n'avait pas entrepris encore la moindre chose.

Un des soigneurs poussa un soupir de soulagement en le voyant et s'avança vers lui, tout en commençant à lui expliquer l'engorgement des soigneurs et les quelques cas qui les laissaient sans savoir. Il expliqua aussi qu'il manquait de personnes pour soigner, que son absence en plus de celle de Raphaël avaient compliqué les choses. Écoutant ce bref briefing contenant un arrière goût de reproche sur son absence, l'intendant ne justifia rien, se contentant de donner des ordres au jeune soigneur, pendant qu'ils se dirigeaient vers les cas complexes. Il allait avoir besoin de l'autre archange, mais il ignorait bien si Dieu accepterait de le libérer. Il ignora le temps qu'il passa à soigner les blessures physiques, usant certaines fois de ses pouvoirs pour combler les lacunes de l'herboristerie, mais ce fut avec soulagement qu'il finit par apprendre qu'il ne restait que quelques blessés, dont Métatron, qui n'était arrivé que tardivement aux maisons de guérison.

Le regard posé vaguement sur son frère, il savait que la lassitude revenait, mais pour l'instant, il avait besoin de sa concentration pour guérir les ailes de son frère. Ce ne fut que tardivement que le cadet des archanges apprit que certains anges avaient choisi de renier leur Créateur et voulu le tuer, déclenchant cette révolte qui l'avait laissé si fragile devant ces sentiments. Et s'il ne disait rien, il ne comprenait pas. Lui, la foi ne comprenait pas pourquoi certains de ses frères avaient choisi ce chemin de noirceur. Malgré les explications qu'il avait pu avoir, il n'avait jamais compris, ce qui avait pu les pousser à renier Dieu.

Il est des cicatrices qui ne s'effaçaient jamais et l'Archange de la Foi en conservait des traces, même si rares étaient ceux à pouvoir le voir. Il n'avait jamais pris la peine de justifier son absence lors de la Révolte, laissant les répliques piquantes et grinçantes passer, sans prendre la peine d'y faire attention. Cette apparence de rêveur était pratique, pour une fois. Jamais, il ne semblait affecté par les paroles qui fusaient à son encontre, mais tellement rarement quand il n'était pas seul, comme s'ils craignaient que cela ne tombe dans l'oreille de d'autres personnes, sûrement par crainte de leur réaction. Pourtant, Sandalphon n'avait jamais cherché à lui en parler, préférant encaisser en silence, tu en croyant qu'un jour, ils comprendront, ils sauront le fin mot de cette histoire.

______________IV – Le Prophète_________________

« Que veux-tu devenir, Ézéchiel ? »

Assis aux côté de son Lié à vie, l'Archange ne pouvait que regarder celui qui avait ouvert son esprit et sa curiosité, pour qu'il devienne un féru des sciences, en particulier sur la médecine humaine et l'herboristerie terrestre. Ézéchiel avait changé des petites choses chez l'archange, mais de façon subtile, discrète. Il avait œuvré sans en silence, sans que l'archange ne le perçoit totalement. Pourtant, il lui avait non seulement donné de l'énergie et son âme d'ici peu, mais aucun doute que le prophète hébreu avait changé l'archange, de façon simple, subtile. Pas en profondeur, pas dans cette foi qu'ils partageaient pour leur Créateur, pas plus qu'il n'avait pu l'aider avec son empathie, mais Ézéchiel avait sans aucun ouverte des porte qui avait toujours été close jusqu'à maintenant. Celle de la curiosité, d'un savoir bien différent de celui des anges, ce savoir que les hommes créaient.

« Je te fais confiance, Enfant, pour choisir la bonne solution. »

La bonne solution. Depuis qu'il avait accepté ce lien à vie, il cherchait la réponse. Car c'était sûrement ce qui l'inquiétait le plus dans ce lien, outre le fait que son protégé pouvait mourir si les démons et autres joyeusetés décidait à s'en prendre à lui. Mais pour l'instant, aucun démon n'avait réussi à s'en prendre à lui, même s'ils commençaient à devenir affreusement têtus et vicieux pour s'en prendre à son protégé. Faire tomber l'archange de la Foi devait être une des rares choses à attirer pouvoir et prestige. Peut-être que cela expliquait leur recrudescence, surtout ces derniers temps, à croire que l'information avait circulé, ce qui n'aurait rien d'étonnant.

« Ta confiance m'honore. »

C'était vrai, il était honoré de la confiance presque aveugle que le vieil homme avait à son encontre. Mais il savait aussi que cela ne durerait toute l'éternité. L'âme qu'il observait avec tendresse n'avait pas cette immortalité qui caractérisait celui des anges. Mais pourtant, il lui offrait son âme, sans douter une seconde que l'archange ferait le bon choix. Cette confiance lui faisait plaisir, il ne fallait pas si tromper, il avait peut-être le choix de faire ce qu'il voudrait de l'âme de son protégé, mais il aurait aimé savoir ce que son protégé attendrait. Mais il aurait voulu connaître les souhaits de son lié. Pas qu'il n'avait pas foi en son jugement et en ses choix, mais pour lui, l'altruiste, c'était normal de laisser le choix à ce vieil homme qui s'éteignait, lentement.

« Viens là, Enfant. J'ai encore quelque chose pour toi. C'est Joachim qui l'a fait, je le lui ai demandé. Pour que tu n'oublies pas, que quelque soit ton choix, il reste une part de mon espoir en ce monde. Allez, approches-toi. »

Observant le collier que le vieil homme mettait autour de son cou, Sandalphon jeta un regard au vieil homme qu'il affectionnait. Sûrement une relation bien étrange s'était formé entre eux, une profonde amitié, un lien précieux, qui lui manquerait. Pourtant, il connaissait son choix, il le savait depuis longtemps, depuis qu'il avait rencontré Ézéchiel. Cet homme d'un âge mur, qui savait parfaitement ce qu'il faisait, en invoquant l'Archange de la Foi. Ce n'était pas comme si le prophète ignorait grand chose de ce qu'il faisait à ce moment-là, il n'y avait rien eu d'involontaire dans cet appel qu'il avait fait. D'ailleurs, Sandalphon était étonné qu'il ait su trouver le glyphe qu'il fallait pour l'invoquer sur terre.

Il était resté encore quelques heures, en compagnie de son lié et de sa famille, veillant sur tout un chacun, comme à son habitude. Il était resté jusqu'à la fin, profitant de ces derniers instants où Ezechiel était encore ce dragon qui aurait du être voué à redevenir Néant, mais qui avait choisi de se lier avec un Archange. Pourtant, en regardant la vie qu'avait mener cet être, il n'avait aucunement été surpris par ces choix. Il y a longtemps qu'il avait choisi de croire, aussi fortement que possible en tout. Sa Foi était puissante, assez pour que ce lien puisse avoir lieu.

______________V – L'Espérance_________________

La décision était prise, irrévocable... Apocalypse, Fin du monde tel qu'il était, pour devenir ce royaume de paix et de quiétude. Et fidèle à son rôle, Sandalphon avait accepté cette décision, sans songer un instant à se rebeller ou à contester la décision de son Créateur. Il lui avait toujours fait confiance, pourquoi perdre cette lueur qui le caractérisait tellement ? Il n'avait aucune raison de délaisser et de nier son Créateur. Le choix était fait, il fallait l'appliquer. Que sonnent les trompettes et que les Cavaliers entre en scène.

V.O.U.S