Racine(s) du Vrai Nom : 'combattante magnanime' ; 'floraison'
Naissance : quelques temps après la Bataille des Cieux et le renvoi au néant d'Oriphiel
Yeux : argent, à pupille noire
Cheveux : auburn, longs, bouclés
Taille/ poids : 1,73m pour 57 kg
Cicatrices : /
Ailes : deux, blanches
Aura : argent
Arme : /
Elément : eau


D'Oriphiel, gardien sombrant dans la folie du jardin d'Eden, Dieu fit une nouvelle étoile, après avoir créé Uriel pour monter la garde, et pour donner à ce qui avait un jour été Oriphiel une chance d'exister à nouveau. Il la façonna cependant de façon à éloigner la menace de la folie qui avait tâché la pureté du premier gardien, et imprégna cet astre de la valeur de Charité, qui saurait le pousser à aimer son prochain et l'éloignerait de la folie.
Pendant des siècles et des siècles, l'étoile nouvelle resta aux cieux, aidant, soignant, rayonnante de douceur. Alors, quand les troubles sur Terre se multiplièrent, on jugea pouvoir l'envoyer sans risques. C'est auprès d'un riche héritier, menacé par le découragement, que l'ange se rendit, adoptant une apparence humaine, ne gardant de sa forme d'astre que des yeux d'argent liquide. Si sa mission se passa merveilleusement bien, elle -puisque c'était un corps féminin, de ce qu'on lui en avait dit- ne se sentait pas pressée de remonter aux cieux, préférant explorer Mexico, découvrir les gens, les aider, puisqu'elle le pouvait plus ici qu'En Haut. C'est ainsi qu'elle le rencontra. Il n'était pas recommandable, loin, très loin de là. Il était très différent de Celio et sa douceur. Violent quand il l'estimait nécessaire, manipulateur, sans remords aucun... ça avait quelque chose de fascinant, autant que d'un défi. Celio étant sur le droit chemin, elle passait ses journées avec lui, et rejoignait quand il n'avait pas besoin d'elle cette canaille qu'elle comptait bien apprivoiser.
S'il y avait une valeur à laquelle elle croyait, peut-être pour en être née, c'était celle de seconde chance, de rédemption. Ils parlaient. Il ne changeait pas d'attitude, mais il écoutait, souriait, prenait en compte certaines remarques, tout en distillant ses propres idées et principes à l'oreille de l'ange, venin plus subtil que celui qui avait tenté Eve. Elle céda, une fois, une seule, une de trop.
Et pendant les mois où elle sentait grandir en elle une nouvelle vie et la honte faite chair d'avoir péché, elle prit deux décisions : celle de ne pas charger son âme d'un nouveau crime en se débarrassant de l'enfant, et celle de ne pas chuter. Elle donna naissance, par un jour d'hiver, à ce petit être, qu'elle refusa de nommer, et dont elle confia la garde à Celio, seul être désormais dont elle pouvait être sûre qu'il s'occuperait de l'enfant comme s'il était le sien, mieux, peut-être. Elle ne resta que le temps de s'assurer que la paire se portait bien, avant de partir. Elle aida les gens, jusqu'au bout, jouant de ce nom de "combattante magnanime" qui lui avait été attribué à sa seconde naissance, devenant pour les exécuteurs la Dame Blanche, donnant tour à tour aide ou mort. Jusqu'à être abattue. C'est le sourire aux lèvres qu'elle regagna le néant.




Racine(s) du Vrai Nom : 'veilleur impassible' ; 'renouveau'
Naissance : quelques temps après la Bataille des Cieux et le renvoi au néant d'Oriphiel
Yeux : argent, à pupille noire
Cheveux : noirs, courts et souples
Taille/ poids : 1,93m pour 88kg
Cicatrices : quelques unes, assez éparses, résultats d'excursions dans la Grande Médianne
Ailes : 4, blanches
Aura : argent
Arme : lance
Elément : glace


Oriphiel ayant été renvoyé au néant -ou à quelque chose d'approchant- il fallu un nouveau Gardien pour les Arbres. Dieu tira donc de ce qui avait été l'astre formant le coeur du précédent Gardien un nouveau combattant, tout de logique et de loyauté, masse de muscles et de calme. Contrairement au précédent, on le dota également d'un Nom et d'un sigil, prenant le risque qu'il soit un jour invoqué sur Terre pour éloigner celui de la folie. Ainsi naquit Uriel, que l'on fit combattre dans la Grande Médianne afin que son talent au combat égalât celui de son prédécesseur. Redoutable guerrier, ange respecté, s'il se mêla à ses pairs, reléguant au rang de légende l'image d'un Gardien inaccessible, d'aucuns dirent également qu'il ne développa jamais le lien fusionnel avec le Jardin et les Arbres qu'avait eu son prédécesseur.
Lié impalpablement à Judicaëlle, bien que son invocation sur Terre ait amoindri leur relation, il la sentit sombrer petit à petit, par amour, ou par fascination peut-être, sans rien pouvoir faire, et s'appliqua à étouffer l'amertume ou la peine qu'il ressentit à sa mort, se dévouant corps et âme à son rôle de veilleur, formant également des suivants afin que, s'il venait à être appelé, ou lors de ses envois en renfort dans la Grande Médianne, Eden ne soit pas laissé sans protection.
Il est à noter que si une partie de l'aura de Judy lui revint, par delà la mort, le Gardien a bien remarqué qu'une part de son prédécesseur et de sa jumelle d'essence erre encore sur Terre, nimbant d'une protection ambivalente un petit être mortel.



Racine(s) du Vrai Nom : [pas de Vrai Nom connu]
Naissance : à la création des Arbres
Yeux : argent, sans pupille
Cheveux : auburn, courts et bouclés
Taille/ poids : 1,79 pour 71kg
. Forme première : angélique, toute de finesse et de légèreté
. Forme alternative : semblable à un naga aux écailles noires ou anthracite
Cicatrices : la trace laissée par trois griffes de Lucifer, lors de la Bataille des Cieux, court encore le long de ses flancs
Ailes : 6, blanches
Aura : argent
Arme : claymore
Elément : eau


Gardien originel, créé sans sigil afin que nul ne l'éloigne d'Eden, Oriphiel reste une sorte de mythe, pour n'avoir pas quitté de mémoire d'ange ses Arbres, à l'exception de la Bataille des Cieux, et sa figure est voilée de mystère, et d'une réputation de folie douce, décalée, due à l'impossibilité apparente de communiquer avec lui, ou à la relation presque fusionnelle qu'il entretint avec son fief de verdure, dans lequel on pouvait presque sentir son aura, distillée dans chaque feuille, chaque pétale, chaque nervure. Si les plus empathes disaient déjà auparavant qu'il était en chemin vers la folie, la Bataille des Cieux, et l'idée seule que l'on puisse se dresser contre Dieu achevèrent son équilibre, tout autant sans doute que les cicatrices laissées sur son corps et sur son essence même. Une piste de gouttelettes sanglantes traçant son chemin jusqu'à ses Arbres, il se percha en hauteur, aussi haut qu'il le pouvait, quand les soigneurs, puis Sandalphon lui-même, vinrent tenter de le soigner, éloignant sa douleur de leur empathie, la leur dérobant. On présuma que le temps guérirait et ses plaies et son esprit.
Il les laissa à vif. Devant Son ange, à l'apogée de la déstructuration de son esprit, Dieu choisit de le renvoyer au néant, sans pouvoir se résoudre à simplement le faire disparaitre. De son coeur, cet astre aux éclats de diamant, il créa Uriel et Judicaëlle, secondes chances accordées au Gardien brisé de s'épanouir autrement. Sa mémoire, il la renvoya à l'Arbre de la Connaissance, où l'on dit qu'elle murmure encore à qui sait l'entendre des souvenirs par tous oubliés.