Frey Barton

	G.E.N.E.R.A.L Nom : Barton Prénom : Frey Anniversaire : 29 février 1992 Âge : 19 ans Surnom : Placebo Nationalité : Américaine Groupe : Exécuteurs (apprenti chez les Missionnaires) Métier : Escort boy
	S.A.N.T.E Groupe sanguin : AB+ Allergie : Aucune Problème de santé : Pas de connu Peur : Que les non-humains dirigent le monde Manie : Refuse toute relation avec un homme sans avoir vu tout son corps.

Péché capital représenté: luxure/orgueil
Vertus représentées: tempérance/justice

_______________________________

D.E.S.C.R.I.P.T.I.O.N P.H.Y.S.I.Q.U.E

Taille : 1m76
Poids : 67kg
Couleur de cheveux : blond sale tirant sur le gris
Couleur des yeux : vert vif et brillant
Couleur de peau : pâle
Autres caractéristiques : A toujours refusé toute modification corporelle.

Quand on fixe Frey, on ne peut qu’être interpelé par ses yeux d’un vert aussi vif que brillant et semblant tour à tour charmeurs, pervers, innocents, résolus. Ensuite on regarde le reste de son visage et on se demande où la justice peut être située quand il n’a aucune marque ou bouton reste d’une adolescence pourtant pas si lointaine que ça. Certes ses cheveux ne sont pas d’un blond doré renforçant son magnétisme mais d’une couleur tirant plus sur le gris que sur l’or mais finalement ce n’est pas particulièrement dérangeant et ils encadrent très bien son visage en lui arrivant presque aux épaules parfois. Le reste de ses traits est en proportion, son nez assez peu proéminent et légèrement retroussé, ses lèvres parfaites pour sourire mais aussi pour prouver qu’il en sait plus que les autres, sa fossette au menton, tout cela fait de son visage un outil de travail apprécié.
Ensuite le corps du garçon est encore assez proche de l’adolescent qu’il est finalement resté, assez peu de carrure au niveau des épaules, des hanches peu larges et de longues jambes fines. Il n’est pas laid et cette allure très légèrement androgyne peut même lui être parfois utile. Ses mains aux doigts longs et fins sont parfaites pour les massages et si on voit un peu ses os quand il dévêt son corps, cela ne fait que renforcer l’image du pauvre petit être qu’on cherchera ensuite à protéger. Mais ce corps est parfaitement affuté par de longues séances d’étirements et de gymnastique, il a réussi à garder de la souplesse et même s’il n’est pas capable de contorsions improbables, il parvient assez souvent à impressionner ses partenaires. Sec et nerveux, il n’a pas un poil de graisse mal placée et sa peau reste lisse et douce au toucher. De même, il s’entretient très régulièrement à tous les niveaux pour que rien ne vienne défaire ce qu’il trouve en définitive très agréable à regarder.
Côté vestimentaire, il varie aussi souvent que de client. Sa garde-robe est particulièrement bien fournie et regorge de costumes divers et variés dont la plupart sont des cadeaux de clients fortunés. Il se change cependant assez souvent car aime se fondre dans la masse quel que soit le lieu où il doit se rendre. Donc s’il va dans un quartier aisé, il sera dans une tenue de marque, onéreuse et parfaitement ajustée. S’il se rend dans une zone plus pauvre, il pourra très bien porter des vêtements troués ou en décrépitude. Et pour aller dans une boîte gay ? Un t-shirt rose trop petit, un mini-short de cuir noir et un collier avec une clochette voyons !

D.E.S.C.R.I.P.T.I.O.N M.E.N.T.A.L.E

Qualités : Sûr de lui, manipulateur, calme.
Défauts : Tête brûlée, inconscient du danger.
Aime : Jouer avec ses clients ou aider des gens à devenir ses clients, flirter ouvertement, plaire aux autres, jouer des rôles divers et variés, le chocolat et les fraises mais aussi les plats épicés.
Déteste : Les huitres, les manifestations surnaturelles maléfiques, être dérangé en plein travail quel qu’il soit.
Comportement social : Absolument charmant s’il en a envie, il peut aussi être la pire des teignes si cela l’amuse.
Maxime : Les armes et les hommes c’est pareil, faut pas faire partir le coup trop vite.

Même s’il est né mormon, il n’en a aucune caractéristiques finalement. Car si on peut appeler Don Juan un homme qui aime les femmes, comment dénommer un homme qui aime les hommes et qui vit de cela ? Mais mine de rien de devoir cacher son homosexualité à ses parents a permis à Frey d’apprendre à jouer la comédie de manière de plus en plus naturelle. Et depuis c’est devenu une seconde nature chez lui, il ne s’énerve presque jamais, restant des plus calme quand il s’agit de faire ce qu’on attend de lui. Car il ne commande pas souvent lors de son travail ou lors de son implication chez les exécuteurs et cela ne le dérange pas outre mesure car le plus important est de faire ce qu’il sait faire et ce pour quoi il est doué. En effet, il est doué et le sait, il est beau et le sait, il est désirable et le sait. Cela fait de lui un jeune homme pétri d’orgueil et de suffisance quand il estime s’adresser à des êtres inférieurs.
Manipulateur, il sait comment fonctionnent les gens et comment on peut chercher à le diriger et si cela ne le dérange pas en général, il parvient à donner le change pour faire croire que cela fonctionne alors qu’en réalité c’est lui qui décide et lui uniquement ! Joueur, il peut passer d’un caractère adorable à une attitude déplaisante en un clin d’œil et selon ses envies et ses interlocuteurs afin de les destabiliser ou de les conforter dans leurs choix et envies. Ce n’est pas pour autant qu’il est lunatique, son véritable caractère est enfoui sous une couche épaisse de faux-semblants et de jeux.
Extrèmement indépendant mais incapable de vivre seul, il recherche toujours la compagnie des autres sans chercher à s’y attacher. Cette ambivalence le sert dans son activité professionnelle puisqu’une rencontre d’un soir lui suffira à apaiser ses envies et ses désirs sans pour autant le contraindre à une relation durable.
Généreux de nature, il ne garde que ce qui lui suffit pour vivre et distribue le reste aux malheureux qui prolifèrent dans les rues de Mexico. Doté d’une mémoire assez importante, il parvient même à ne pas donner deux fois de suite à la même personne mais à entretenir un petit cercle de pauvres. Son métier l’aide d’ailleurs dans ce type de rencontres puisqu’il a des contacts avec les riches et les puissants qui parfois le gâtent de manière somptuaire, son nouveau téléphone portable ? Un cadeau d’un client ! Sa générosité va même au niveau de l’assistance psychologique puisqu’une séance avec lui est certes plus onéreuse qu’une séance chez le psy mais tout aussi efficace et pour dormir, pas besoin de somnifères, un véritable effet Placebo, il est toujours plus efficace que les médicaments dans les cas de déprime.

H.I.S.T.O.I.R.E

Chronologie :
29 février 1992 : Naissance de Frey Barton à Salt Lake City aux Etats-Unis
29 février 1996 : Premier véritable anniversaire de Frey, mais il ne s’en rendit pas compte, sauf qu’étrangement son père, mormon assez puritain, lui offrit un pendentif en forme de saint.
29 février 2000 : Second anniversaire de Frey, son père déménage en direction du Mexique pour son travail, l’enfant suit ses parents sans discuter, habitué à obéir à son père, demande à prendre des cours de théâtre.
29 février 2004 : Troisième anniversaire de Frey, Mexico City est devenue la ville de résidence de l’adolescent et il s’y reconnait comme chez lui, se met au close-combat.
29 février 2008 : Quatrième anniversaire de Frey, première expérience charnelle assez plaisante mais il lui manqué quelque chose, quelques jours plus tard il passera le pas avec un homme et trouvera ça bien mieux. Découvre aussi l’existence des démons et des esprits néfastes et jure de les exterminer.
28 février 2010 : Enfin libre, Frey ne supportant plus ses parents décide de vivre seul et s’installe dans la rue, il devient vite la coqueluche de certaines personnes plus ou moins bien intentionnées et apprends sur le tas le maniement des armes et celui des hommes, ainsi que le fonctionnement des Missionnaires.
29 février 2012 : Cinquième anniversaire de Frey. Fin du monde ?

Un jour d’automne Le père de l’adolescent, mormon et donc profondément croyant et intégriste, lui avait demandé de venir le voir. Le garçon était un peu stressé à l’idée de le voir pensant que sa conduite était le signe de sa demande. Il commençait de plus en plus à faire des expériences charnelles et cela n’était certainement pas au goût de sa famille. Il entra et son père l’accueillit en le faisant s’installer dans un fauteuil. Il inspira avant de le faire et d’écouter ce qu’on avait à lui dire.
Quelques heures plus tard, il sortait de la pièce, pâle et le regard vide, il venait d’apprendre l’existence de puissances supérieures qui, selon son paternel, étaient des ennemis du divin. Lui-même le savait de son père et ainsi de suite depuis plusieurs générations. Frey se sentit investit d’une mission, les trouver et les marquer du sceau divin pour les détruire. Oui, ils étaient peut-être au courant mais ne connaissaient pas les détails de la chose.

Un matin de début mars Frey n’avait pas besoin de se forcer beaucoup pour vivre dans la rue, après tout, il lui suffisait d’un sourire pour être conduit chez quelqu’un de riche et de puissant et repartir avec de quoi se payer plusieurs nuits d’hôtel. Il aurait très bien pu vivre de petits boulots mais en quoi cela aurait-il été préférable à ce qu’il faisait, qui lui plaisait et qui payait mieux. Le but n’était pas de gagner de l’argent mais d’être libre et le second ne pouvait aller sans le premier.
Et alors qu’il rentrait à l’hôtel pour vraiment dormir après une nuit assez longue chez un bourge, il remarqua un groupe assez hétéroclite. Il voulut crier en remarquant que l’un des « hommes » avait des ailes mais ne put rien faire qu’il était assommé par derrière.
Quand il ouvrit les yeux, il était enfermé dans une pièce et un garçon de son âge avait l’air de le surveiller. La première chose que tenta Frey fut de le séduire mais cela ne fonctionna pas comme il le désirait puisque l'autre faillit le frapper avant que le jeune homme ne bloque le coup et ne s'excuse. Après plusieurs heures et autres discussions, le plus jeune fut un petit peu plus désorienté en comprenant qu'il savait des choses et qu'il en ignorait bien plus. Il tenta de négocier avec ceux qui l'avaient enlevé pour pouvoir se retrouver avec eux au lieu de contre eux. Et comme la Mafia aimait bien régner sur les libres commerçants, il trouva finalement un terrain d'entente avec ceux qui se faisaient nommer les Missionnaires. Il devait juste observer, mais il savait qu'il pouvait faire mieux et il devint au moins dans son esprit un exécuteur apprenti.

Un soir d’été L’homme était visiblement ivre et ne faisait pas grand-chose pour arranger les choses si l’on en croyait la bouteille à moitié pleine qui trônait dans sa main alors qu’il titubait le long de l’avenue. Il croisa peu de passants étant donné l’heure tardive mais ce n’était pas ce qu’il cherchait, il avançait en direction d’une petite rue où il savait qu’il pourrait terminer la nuit en délicate compagnie. Il tourna dans la ruelle et s’appuya sur le mur pour reprendre son équilibre. Là, il y avait plusieurs personnes capables de le satisfaire et il était certain que cela lui ferait du bien. Il n’y voyait plus très clair et la voix douce et assez sensuelle qui lui proposa un bon moment était suffisante pour qu’il la suive.
Il monta en direction d’un appartement miteux mais il ne voyait rien d’autre que la chute de reins de la personne qui le précédait et il alla même jusqu’à toucher ce qu’il avait envie de voir au final. Le petit rire qu’il reçut en récompense l’échauffa encore. Et quand il entra dans la pièce en titubant il ne s’attendait pas à être poussé sur le lit par la créature aux yeux verts hypnotiques. Cette dernière lui effleura les lèvres de ses longs doigts fins et il se sentit tout drôle avant de plonger dans le sommeil. Là il se mit à rêver, la créature de rêve retirait une perruque et sortait une arme de sa poche et une seringue d’un sachet scellé. Là la créature qui était devenue un jeune homme prenait une fiole sur la table de chevet et utilisait la seringue pour récupérer un peu de liquide transparent avant de planter la seringue à la base du cou du dormeur. Il voulait crier que non il ne voulait pas mourir et en appelait même à tout ce qu’il connaissait pour éviter de mourir, cela ne devait pas se produire ainsi !

Le jeune homme le fixa avec un peu de peine dans le regard avant qu’un être visiblement inhumain n’arrive. Là, celui qui aurait pu être son fils tendit son arme, droit devant lui, et visa ce qui était le cœur chez un humain.

« N’essaie même pas d’agir démon où il meure et tu disparais, j’ai largement le temps de lui injecter ce poison et tu ne pourras rien faire pour qu’il reste en vie. » Le ton du jeune homme était sec et froid, dénué de toute émotion ou de toute sensualité. Il avait l’air parfaitement maître de lui-même et savait visiblement ce qu’il faisait. La créature ailée gronda mais ne bougea pas avant de prendre la parole d’une voix rauque où perçait une claire nuance de menace.

« Tu vas mourir humain.
- Non, pas aujourd’hui, mais toi tu vas m’aider à tuer. Cet homme a pêché par gourmandise et tu as répondu à son appel quand il était en danger. J’ai besoin que tu élimines un dragon, c’est dans tes cordes ou bien tu es trop primitif pour ça ?
- Soit, indique moi la cible mais je te tuerais ensuite. »

Le jeune homme blond sourit et désigna une photo accrochée au mur avant que le démon ne s’en aille en grondant. Il eut un petit soupir désabusé avant de retirer la seringue du cou de l’homme endormi et d’aller se laver les mains. Le produit somnifère qu’il avait sur ses doigts était trop puissant pour qu’il prenne le moindre risque. Puis il retourna au chevet de l’homme ivre mort et le délesta de son portefeuille pour faire croire à un simple vol avant de quitter les lieux. Le démon reviendrait mais ne le retrouverait pas. Et l’argent de l’ivrogne se retrouverait dans l’escarcelle d’un mendiant quelques heures plus tard.

Cérémonie du nouvel an
Le riche industriel était habillé avec soin et son costume noir de grand prix était parfaitement ajusté. A ses côtés, celui qu’il présentait comme son fils, un ange blond aux cheveux décolorés entièrement vêtu de blanc et parfaitement à l’aise sous les projecteurs, il distribuait des sourires aux invités avec prodigalité et ses yeux verts brillaient, rehaussés par l’émeraude qui projetait des éclats purs depuis la broche accrochée à sa poitrine. Il avançait d’un pas sûr aux côtés de l’homme en parlant d’une voix calme et assurée.

« Vous savez père, nous devrions aller saluer l’ambassadeur, il a l’air de me dévorer du regard, il faut dire que vous m’avez particulièrement gâté.
- Voyons Frey, tu sais parfaitement ce que je pense de tes sourires aux autres invités.
- Ne vous inquiétez pas père, ils sont sous mon charme mais vous seuls êtes mon protecteur. »

L’homme prit la main de son fils et avança pour continuer à saluer tout le monde, il sourit à l’ambassadeur alors que Frey continuait à se comporter comme un parfait petit ange innocent.

« Frey, veux-tu allez me chercher une coupe de champagne, je meure de soif.
- Comme vous voudrez père. »

Le jeune homme s’éloigna en sentant le regard des deux hommes sur lui et il continua à charmer les invités et les serveurs, prenant deux coupes de champagne pour jouer au mieux son rôle de parfait fils. Il fixa un homme d’un certain âge dans un coin de la pièce et hocha imperceptiblement la tête avant de rapporter l’alcool à son père et à l’ambassadeur.

« Si vous voulez bien m’excuser excellence, père. »

Il s’éclipsa de la conversation que menaient les deux hommes pour rejoindre le plus âgé qu’il suivit en direction d’un balcon donnant sur un parc. Ses traits se modifièrent presque immédiatement pour laisser voir un garçon dur et résolu.

« Quoi ?
- Frey, tu devrais faire attention avec ton protecteur de la soirée, il n’est pas net.
- Je n’en ai strictement rien à faire et tu n’as pas à me dicter ma conduite Alessandro ça n’influence en rien mon travail et je dois continuer à gagner de l’argent.
- Un jour tu te retrouveras face à un véritable fou et nous ne pourrons rien pour toi.
- Je me débrouille tout seul ! Alors, quoi ?
- Nous avons une piste sur un djinn qui s’intéresse à la luxure, les détails te parviendront comme d’habitude. Prend garde à toi. »

Frey ne répondit pas et se détourna pour retourner voir son protecteur avec lequel il commença l’année d’une manière parfaitement délicieuse.

Une nuit d’avril

L’officier de police commençait à boire son café noir pour se tenir éveillé alors que l’agent faisait entrer un prévenu accusé de meurtre. La capuche du sweat-shirt brun était baissée sur la tête du garçon mais l’allure générale ne laissait aucun doute. Son sweat était marqué d’un œil ou d’un poisson et le terme Placebo était inscrit en blanc et en grand alors que le reste de sa tenue était bien plus sobre. Le pantalon noir taille basse laissait entrevoir un sous-vêtement de marque quand il levait les bras et laissait son t-shirt vert remonter. Ses chaussures de cuir noir montantes ressemblaient plus à des bottes qu’à des chaussures de ville d’un garçon bien sous tous rapports. Les mains menottées dans le dos étaient tâchées d’un peu de sang et quand il fut détaché il n’eut même pas le réflexe de se frotter les poignets. Il fut assis devant la table et il repoussa sa capuche laissant voir son visage fin et ses yeux verts. Sur sa tête des écouteurs d’une teinte proche de celle de ses yeux et couvrant ses oreilles mais aussi une partie de sa chevelure et il les retira pour les placer sur son cou alors que l’officier de police le regardait. Il fixa ses yeux droits sur ceux de l’homme et prit la parole en premier.

« Oui c’est pour quoi ? »

Visiblement ce n’était pas l’entrée en matière escomptée par le flic qui resta un instant sans voix avant de répliquer.

« Frey Barton, vous êtes ici pour une accusation de meurtre !
- Ah ben celle-là alors c’est la première fois qu’on me la fait !
- Silence ! Votre nom est bien Frey Barton ?
- … »

Le garçon resta muet, fixant le policier avec un petit sourire légèrement moqueur alors que ce dernier semblait péniblement se contenir.

« Alors ? Votre nom est bien Frey Barton ?
- Il faudrait savoir, je dois me taire ou parler ? Bon allez oui mais c’est bien parce que c’est vous. Au fait vous m’excuserez auprès du pauvre type auquel j’ai cassé le nez, je ne voulais pas mais vous savez ce que c’est, quand on tente de me peloter sans payer j’ai tendance à devenir nerveux. Sauf quand le gars me plait. »

Frey dédia un clin d’œil au jeune agent qui se tenait derrière lui alors que l’officier soupirait fortement.

« Et où étiez-vous la nuit dernière ?
- Ca dépend du moment de la nuit vous voyez parce que jusqu’à minuit j’étais chez moi, j’habite dans un appart assez sympa de la Zona Rosa. Et après j’ai été appelé dans une villa de luxe au nord de la ville et j’ai passé la nuit avec un homme délicieux et splendidement riche. Il m’a offert un collier de platine qui me donne un air de jeune esclave russe selon lui.
- Son nom ?
- Oh voyons, c’est très impoli de me demander le nom de mes clients, et le secret professionnel alors ?
- Un homme a été tué vers deux heures du matin et un témoin vous a formellement identifié comme l’ayant abattu avec une arme à feu alors je vous demande à nouveau son nom.
- Votre témoin doit être un de mes clients, ils ont ensuite tendance à me voir partout, les chers petits. Mais non je ne suis pas un assassin monsieur le policier, je suis juste un méchant garçon, très vilain qui mérite une punition avec des chaines et des menottes. »

Frey se mordilla la lèvre inférieure en fixant l’homme en face de lui d’un air soumis avant de pencher la tête en arrière pour fixer l’agent qui rougissait légèrement. Il articula un « tu sais que tu es mignon toi » avant de poser son regard sur l’officier qui tapotait nerveusement sur la table.

« Vous savez que si vous poursuivez dans ce sens je vais vous inculper et vous déferrer immédiatement à la maison d’arrêt.
- Bon très bien, mon client est le maire, il avait besoin de se détendre, mais nul doute qu’il ne confirmera pas mon alibi.
- Cesse immédiatement de mentir !
- Ah bon ? on se tutoie maintenant ? Oh allez grand fou ! »

L’officier frappa fortement sur la table et se dressa avant de lancer sa main pour gifler l’impertinent qui para le coup d’un mouvement vif.

« Que vous frappiez la table cela ne me dérange pas, mais ne cherchez même pas à me toucher, mon visage est mon outil de travail et je suis innocent de ce meurtre, je n’ai jamais tué d’être humain. »

Le ton était mortellement sérieux et Frey se redressa avant de se laisser conduire en cellule. Quelques heures plus tard et un bon coup de téléphone et un avocat de l'ordre l'avait sorti d'affaire. Frey songea que c'était encore un meurtre qui ne serait pas élucidé mais il n’avait pas menti, il avait éliminé un dragon et non un être humain.

Il sortit son téléphone portable et composa un numéro rapide avant de parler.

« C’est Placebo, j’ai besoin d’informations sur l’action de cette nuit, on a un témoin gênant et je veux savoir qui l’a renseigné.
- …
- Je me fiche de savoir ce que ça va coûter, je me fais en une nuit de quoi te rembourser alors dépêche-toi. »

Frey raccrocha et poursuivit son chemin, de la musique classique dans les oreilles, le requiem de Mozart avait toujours tendance à le détendre.

_______________________________

V.O.U.S

Comment avez-vous découvert ce forum ? C’est rien que de la faute de Chris !
Aimez-vous le design ? Vivi ça va, quelques couleurs trop sombres pour le bleu foncé des cases mais sinon ça va.
Âge : J’ai passé les 18 ans depuis déjà 12 ans … on ne rajeunit pas ma pauvre dame !
Fréquence sur 10 : on va dire 5 parce que je suis quand même sur tout plein de forums
Autre : Rien à signaler

Dernière édition par Frey Barton le Sam 14 Jan - 14:42, édité 3 fois

Bienvenue !

Sur le fond, je n'ai rien à redire, mais je préfèrerais que tu nous développes un peu comment ton personnage a appris l'existence des immortels, même en juste quelques lignes, s'il te plait, étant donné que ce n'est pas le genre de révélation facile à accepter, ni même faite das des circostances ordinaires. (Efface aussi le u supplémentaire à orgueil dans les péchés, peut-être, avant que notre éminent archidiable de l'Orgueil ne passe dans le coin et ne voit qu'on défigure son péché :p)

Le reste est impeccable, et joliment écrit :3

Note : n'ayant l'accès au net de façon très ponctuelle, par contre, je ne repasse sans doute pas avant quelques jours, je validerais alors, à moins que l'un des admins ne le fasse.

Officiellement bienvenue Twi!

Alors, ta fiche me va dans l'ensemble, le personnage me semble bien cerné, toutefois, son histoire ne permet pas d'appréhender deux choses essentielles: pourquoi se prostitue-t-il au lieu d'enchainer les petits boulots (même si ça se devine à mi-mots entre l'argent et la luxure, mais on ne devient pas escort boy en claquant des doigts) et surtout, comment et pourquoi est-il devenu exécuteur?

Les Inquisiteurs sont menés par la famille De Santos, des fanatiques extrêmement pieux et chrétiens, un prostitué, même de luxe, n'aura pas facilement leur clémence. De plus, pour entrer dans ce groupuscule, il y a plusieurs phases initiatiques, avec des rituels, des serments. Donc, comment a-t-il pu à 19 ans pénétrer un cercle aussi fermé? Par qui a-t-il été pistoné? Qu'est-ce qui dans son passé l'a poussé vers cette direction? Ce sont des choses qu'il est important de savoir.

Je te laisse donc expliciter tout cela dans ton histoire et donc à bientôt!

Eva

N'ayant pas beaucoup d'infos sur les exécuteurs & co je n'ai pas détaillé outre mesure mais j'ai ajouté deux paragraphes en début d'histoire pour l'explication (plus ou moins bonne) de ce qu'il sait et de comment il l'a appris.

Voilou ^^

Bon, si tu n'es pas trop pressée, je t'envoie un mail complet sur les inquisiteurs, leur organisation et leur critères ainsi que leur moto. Mais je trouve que la manière dont il accepte les immortels et choisit de partir en croisière contre eux est un peu simpliste. Il risque de se retrouver face à des evènements très difficiles car même entre eux les exécuteurs ne sont pas tendres. Malheureusement, aujourd'hui et demain je ne suis pas vraiment libre, je vais essayer de commencer à faire ton mail mais je ne te garantis pas de le finir avant lundi soir.

En attendant je te souhaite un bon réveillon et une heureuse nouvelle année.

J'ai ajouté ce paragraphe à l'histoire de Frey, j'espère que c'est un peu mieux, je n'ai pas encore trop détaillé parce que ça aurait fait changé encore plus de choses et que j'avoue avoir un peu la flemme mais si ça ne va pas ... je tenterai de prendre mon courage à deux mains.

Citation :: Quand il ouvrit les yeux, il était enfermé dans une pièce et un garçon de son âge avait l’air de le surveiller. La première chose que tenta Frey fut de le séduire mais cela ne fonctionna pas comme il le désirait puisque l'autre faillit le frapper avant que le jeune homme ne bloque le coup et ne s'excuse. Après plusieurs heures et autres discussions, le plus jeune fut un petit peu plus désorienté en comprenant qu'il savait des choses et qu'il en ignorait bien plus. Il tenta de négocier avec ceux qui l'avaient enlevé pour pouvoir se retrouver avec eux au lieu de contre eux. Et comme la Mafia aimait bien régner sur les libres commerçants, il trouva finalement un terrain d'entente avec ceux qui se faisaient nommer les Missionnaires. Il devait juste observer, mais il savait qu'il pouvait faire mieux et il devint au moins dans son esprit un exécuteur apprenti.

Ok, ça marche pour moi côté missionnaire c'est effectivement bien plus logique. Il sera considéré pour le moment comme un informateur, aura un nom de code et un café auquel il sera affilié pour remettre ses infos. Parallèlement, il est possible qu'il fasse des 'stages' auprès de divers exécuteurs confirmés pour se mettre à niveau. Si cela te convient, je validerai.

EDIT: Validé

Dernière édition par Méphistophélès le Sam 14 Jan - 15:21, édité 1 fois

Ok ça me va ^^